Date de publication : le • Modifié le 9 mai 2022 • Temps de lecture : 1 min.

Le témoignage touchant d’un marin Breton réanimé lors d’une course à la voile il y a 8 ans

Témoignage émouvant d’un amoureux de la mer, Gilles Briand raconte son histoire pour l’Association de Cardiologie de Bretagne pour sensibiliser le public à l’importance de se former aux gestes qui sauvent

Il y a 8 ans, Gilles Briand participait à une course à la voile. « Je ne devais pas participer, je remplaçais mon fils Léo qui avait un empêchement, j’ai accepté car j’adore la voile ». Sur le bateau, 5 équipiers dont Gilles « J’étais en forme ce jour-là, rien d’inhabituel. Les équipiers m’ont raconté, après coup, quand j’étais à la barre que j’ai eu des propos incohérents. Ils n’y ont pas particulièrement prêté attention » .

Le bateau était toujours en course, les équipiers, dont Gilles passaient d’un bord à l’autre du bateau pour se mettre au rappel
«  quand tout à coup, les équipiers se sont rendus compte en passant de l’autre côté qu’il manquait quelqu’un. Je m’étais effondré dans le cockpit, inconscient ».

Les équipiers appellent tout de suite le SAMU. Gilles est en arrêt cardiaque, ils débutent immédiatement un massage cardiaque « Mes équipiers n’ont pas pu me débarquer du bateau, c’était trop compliqué. Il y a avait trop de risques de tomber à l’eau pendant le transfert et il ne fallait surtout pas arrêter le massage cardiaque. Le SAMU a ordonné de continuer le massage cardiaque et de ne pas s’arrêter. Un équipier m’a donc massé pendant 25min sur le pont du bateau et jusqu’au retour au port, où j’ai été pris en charge par le SAMU et transféré à l’hôpital ».

A l’arrivée à l’hôpital, Gilles a été transféré en réanimation « J’ai été dans le coma pendant 4 jours. En me réveillant, je savais que cela faisait longtemps que j’étais là et qu’il s’était passé quelque chose. J’ai eu un triple pontage et plusieurs stents. Aujourd’hui, je vais bien mais j’ai un défibrillateur automatique implantable. Je suis sensible aux actions de la Fédération Française de Cardiologie, et surtout à la formation aux gestes de premiers secours, car si mes équipiers n’avaient rien fait, je ne serais surement plus là aujourd’hui ».